Antoine Poncet (1928), « Forme », 1971.

Antoine Poncet

Antoine Poncet (1928 –) vit la plupart à Paris mais aussi à Carrare- Français d'après le Bénézit et un peu suisse car il est avant tout le fils de Marcel Poncet, le petit fils de Maurice Denis. Il porte de nom d'Antoine, ses parents étaient amis de Bourdelle, il est le fils spirituel de Germaine Richier – il quitte l'école à 14 ans – et va se former trois ans chez G. Richier. Et concert fait les B. A.  de Lausanne, En 46, il part à Paris et investit l'atelier de Bourdelle,  il prend conseil auprès de Ossip Zadkine à l'académie de la grande Chaumière. - il rencontre Laurens, Brancusi,. En 1995, il deviendra  membre de l'institut de France. Sa réputation devient internationale. C'est un de nos plus grands sculpteurs- c'est un produit d'artistes.

Poncet nait le le 5 mai 1928 en France, il est le petit-fils du grand peintre français Maurice Denis, chef de file des Nabis et fils du célèbre peintre-verrier suisse Marcel Poncet. Antoine Poncet découvre la sculpture très jeune, à 14 ans auprès de Reymond à Lausanne puis de Germaine Richier à Zurich. En 1948 il retourne à Paris où il rencontre Arp dont il sera longtemps l’assistant. Il cotoie Brancusi, Laurens, Penalba, Etienne-Martin, Stahly, Wahlberg et se lie aussi d’amitié avec Henry Moore qu’il rencontre à Carrare.

Poncet est membre de l’Institut de France, dont il fût le président en 2010, membre de l’Académie des Beaux-Arts et fût président de la fondation Arp et de la fondation Bourdelle.

La sculpture de Poncet est une symbiose parfaite entre la forme et le volume. La perfection des volumes et l’élégance des courbes est inégalable. La sculpture de Poncet est sensuelle, elle est douce, elle est ronde, elle est harmonie, elle attire, elle séduit, elle ravit l’œil.  Furtivement on laisse courir ses doigts sur les arêtes arrondies de ses sculptures à la patine translucide ou ses marbres qui paraissent du velours, puis le doigt fait le tour de l’ouverture pour revenir vers la courbe et s’attarde avant de repartir dans l’autre sens. Et c’est ce que Poncet désire.

« La part du mouvement est essentielle dans mes recherches. Tout est mouvement dans la nature, dans la vie. Comme le fil-de-fériste, une fois le pied engagé, il faut marcher jusqu’au bout, fidèle à la recherche de l’équilibre. Ce maintien de l’équilibre est indispensable pour la sculpture, repoussant de la paume des mains tout ce qui dépasse et peut faire chuter, retenant dans l’enveloppe apparente cette vie rare et inexplicable, comme l’eau vivant entre deux rives.

J’apporte dans ce travail mon propre rythme, ma respiration naturelle ; mon aventure n’est pas liée à la précipitation de notre époque. Il y a une certaine volupté dans mes sculptures qui s’épanouit lentement, car la volupté n’est jamais rapide.

S’il est difficile de repousser la matière dans ses derniers retranchements pour obtenir le sentiment de plénitude, c’est cette sorte de difficulté presque insurmontable qui me passionne. Pour faire de la sculpture, il faut vouloir vivre la matière, la comprendre, l’aimer…. »

Les sculptures de Poncet se trouvent dans tous les grands musées du monde, parmi lesquels

Art Gallery of Ontario, Toronto

Art Institute of Chicago, Chicago IL

Centre Georges Pompidou, Paris

Civico Museo d´Arte Contemporanea, Milan

Hakone Open Air Museum, Hakone, Japon

Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC

National Gallery of Art, Washington DC

Musée d´Art Moderne de la Ville de Paris

Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre

Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds,

Musée des Beaux-Arts, Pau

Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne

The Dixon Gallery and Gardens, Memphis, TN

The Minneapolis Institute of Arts, Minneapolis, MN

The Museum of Modern Art, New York, NY

University of Chicago, Chicago, IL

Museum Würth, Künzelsau

Musée olympique de Beijing, République populaire de Chine

Et d’innombrables commandes publiques se trouvent dans des lieux publiques en Suisse (place des Bergues à Genève et Ecole Polytechnique de Dorigny par ex.) et à l’étranger.

© GALERIE FRANK PAGES GENEVA 2014